Enquête Wavestone : bilan de la sécurité des sites web en France

Enquête Wavestone : bilan de la sécurité des sites web en France

Cybersécurité et enjeux business : un mariage impossible ? À l’occasion du mois européen de la cybersécurité et des Assises de la Sécurité (du 11 au 13 octobre 2017), les équipes du cabinet de consulting Wavestone publient leur enquête annuelle qui passe en revue près de 155 sites web des plus grandes entreprises françaises. L’objectif : apporter un éclairage concret et alerter sur l’un des sujets les plus stratégiques du moment.

Les dernières cyber-attaques ont montré que la sécurité des données clients représente un des enjeux majeurs des années à venir et devrait inciter les entreprises à la plus grande vigilance. Et pourtant, les injonctions d’efficacité et de rapidité au nom de la satisfaction client créent une situation à haut risque… C’est ce que révèlent les résultats du nouveau benchmark de Wavestone : alors que 100% des sites web testés sont vulnérables, 90% d’entre eux étaient déjà en ligne avant la réalisation des tests.

50% des sites analysés et accessibles à tous depuis Internet contiennent des failles graves pouvant mener à la fuite d’informations, à l’accès au contenu et à différentes données du site, ou à la prise de contrôle des serveurs. Les sites web internes réservés aux collaborateurs ne sont pas épargnés, ils sont même davantage touchés que les sites « tout public » : 68% d’entre eux recensent au moins une faille grave. Des failles graves ont par ailleurs été découvertes alors que 90% des sites étaient déjà en ligne.

L’étude montre également que les entreprises négligent trop souvent la cybersécurité, puisque 40% des sites ayant déjà subi un audit de sécurité restent vulnérables à au moins une faille grave. Ceci est souvent dû à des corrections peu appliquées ou de nouvelles fonctionnalités non testées avant leur mise en ligne. « Aujourd’hui la pression sur les délais pour sortir un nouveau site et la manque d’anticipation des tests de sécurité conduisent à des situations à risques. Trop souvent des sites avec des données clients sont en ligne alors qu’ils sont vulnérables. Ils existent pourtant des solutions simples pour éviter de potentielles catastrophes numériques » indique Gérôme BILLOIS, associé au cabinet Wavestone.

Des failles qui touchent tous les secteurs

L’analyse des résultats montre également qu’aucun secteur n’est épargné : plus de 1 site sur 2, quel que soit le secteur, contiennent au moins une faille grave. Les pourcentages ci-dessous reflètent le nombre de sites sujets à au moins une faille grave :

« Le TOP10 des failles découvertes reflète peu de changement entre le classement 2016 et 2017. Des failles majeures sont encore présentes en tête de liste. Ces failles sont connues depuis de nombreuses années, il est pourtant simple de former les développeurs et d’inclure des obligations de sécurité dans les contrats avec les hébergeurs ou les web agency, mais cela est encore trop rarement fait » souligne Yann Filliat, responsable de l’équipe audit de sécurité de Wavestone.

Zoom : des objets connectés mieux sécurisés que les sites web ?

Oui et non ! Wavestone a réalisé 10 tests d’intrusion entre juin 2016 et juin 2017 sur des objets connectés développés en France (prises connectées, sonnettes à distante, etc.) sans y trouver de faille majeure permettant une attaque massive (même si des failles importantes existent, elles ne permettaient que de prendre le contrôle d’un objet à la fois). « Cette situation est très différente pour les objets connectés « low cost » qui contiennent de nombreuses failles permettant des exploitations massives à l’échelle mondiale comme l’ont montré les très nombreux incidents observés en 2016 et 2017 avec par exemple le botnet Mirai » complète Yann Filliat, responsable de l’équipe audit de sécurité de Wavestone.

Pistes de réflexion, solutions, etc.

Méthodologie

155 audits de sécurité, réalisés entre Juin 2016 et Juin 2017 auprès de 70 organisations appartenant au Top 200 des entreprises françaises, issus de 9 secteurs d’activités différents : Banque/Assurance, Santé, Défense, Administration, Energie, Services, Vente en ligne, Télécom et Transport. Dans le détail : 117 sites externes (accessibles à tous via Internet) et 38 internes (accessibles aux collaborateurs de l’entreprise via un réseau privé). Cette démarche comprend la vérification de 47 points de contrôle. Les données de ce benchmark ont été rendues anonymes : la collecte est uniquement statistique.

Téléchargement

Cliquez ici pour télécharger cette étude Wavestone sur la sécurité des sites web en France.

Source : https://eco-savoie-mont-blanc.com/enquete-wavestone-bilan-securite-sites-web-france

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Rédiger pour le web : quel style rédactionnel employer ?

Rédiger pour le web : quel style rédactionnel employer ?

La rédaction d’un texte pour le web, comme un article de blog ou une page internet par exemple, peut s’avérer bien compliquée pour qui n’est pas habitué à l’écriture. Trois styles rédactionnels ont nos faveurs : le style « blog », le style journalistique, et le style romancé. C’est ce que nous vous détaillons ci-dessous.

Certains articles (presse, blogs, magazines, etc.), lorqu’on les lit, nous « parlent » tout de suite. Le sujet traité a son importance, le titre bien sûr (accrocheur ou non), mais également le style rédactionnel, le ton employé. Pourquoi ? Cela tient en grande partie à nos habitudes de lecture, donc à nos habitudes sociaux-culturelles, à notre éducation.

Et selon qui on est (une entreprise ? un particulier ?), selon à qui on s’adresse (une entreprise ? un particulier ?), selon son domaine d’activité (une étude notariale ? une agence d’événementiel ?), on n’emploiera pas forcément le même ton pour rédiger un texte pour le web. Voici notre analyse.

Le style « blog »

Si le style rédactionnel « blog » était une tenue vestimentaire, ce serait ce style « casual ». Crédit : Pinterest.

ll s’agit d’un ton naturel, décontracté, mais pas trop. On est à mi-chemin entre le langage parlé et le langage soutenu, et selon notre cible, on fera varier le curseur entre ces ceux tonalités.

Par exemple, le style rédactionnel que nous employons pour cet article est un style « blog » : naturel, décontracté, mais nous ne sommes pas là pour dire « Hey ! Comment ça va mon pote ?! Chu MDR quand je vois ta réaction ! C’est ouf ! ». Nous poussons à l’extrême, mais c’est un peu ça :  naturel, décontracté, mais on se tient.

Voici un exemple de style rédactionnel « blog », de notre cru, sur une thématique donnée : l’innovation de rupture

« Créer, c’est aller de 0 à 1. Innover, c’est aller de 1 à 1000. Ces rapports pourraient être la définition de ce qu’est l’innovation de rupture. On l’aura compris, innover est donc différent de créer. Des milliers de créations, d’inventions, ne trouvent jamais preneur. Et pour cause : il n’y a pas forcément un marché à mettre en face. Innover pourrait donc se résumer également par cette formule : création + marketing + vente = innovation. Tant que le produit ou le service ne trouve pas d’acheteurs en nombre, on ne peut parler d’innovation. Et l’innovation de rupture intervient justement quand tel produit ou tel service trouve des acheteurs en masse. Une « énorme » masse serait-on tenté de dire.

Des exemples ? Google, Wikipedia, Facebook, l’iPhone, Uber, Airbnb, etc., ces marques n’existaient pas il y a 20 ans. Aujourd’hui, elles sont devenues incontournables, gigantesques, tentaculaires. Pourquoi ? Parce qu’elles ont provoqué une innovation de rupture. Elles ont « créé un nouveau business model, basé sur la création de valeur, à un prix jugé acceptable par les utilisateurs. Elles ne sont pas entrées en compétition avec les autres, elles ont créé un marché qui n’existait pas » (lire absolument l’excellent livre Blue Ocean Strategy). Elles ont créé de nouveaux métiers, une nouvelle croissance, tant et si bien qu’il paraitrait impossible aujourd’hui de s’en passer.

La prochaine étape, nous l’espérons, sera l’innovation de rupture au service de l’humain. De tous les êtres humains. Social, solidaire, et écologique. Et pour vous, c’est quoi l’innovation de rupture ? Dites-le nous dans le champs de commentaires ci-dessous ! 🙂 »

Le style journalistique

Si le style journalistique était un style vestimentaire, ce serait quelqu’un portant un costume sobre, passe-partout, neutre. Et élégant. Crédit : Pierre Clarence.

Il s’agit d’un ton neutre, professionnel, analytique, rationnel. Presque « froid » parfois. Car oui, le journaliste est là pour énoncer des faits, rien que des faits. Dans un article journalistique, pas de prise de position, pas de marketing caché, pas d’incitation. Le maître-mot ? Informer. Et juste ça. De la façon la plus impartiale qui soit.

Voici un exemple de style rédactionnel journalistique, de notre cru, toujours sur la même thématique : l’innovation de rupture

« Depuis les années 60, après l’avoir étudiée, éprouvée, théorisée, nombre d’experts ont tenté de définir ce qu’était l’innovation de rupture. D’abord en Autriche, puis aux États-Unis, le « père du management contemporain » Peter Drucker (né en 1909, mort en 2005) nous parle en ces termes : « L’entreprise n’a que deux fonctions essentielles, et deux seulement : le marketing et l’innovation ». Pour lui, « L’innovation systématique requiert la volonté de considérer le changement comme une opportunité ».

Opportunité. Et si tout découlait de ce mot, en définitive. Là où les Anglo-saxons diront « Take a chance », les Français utiliseront « Prendre un risque ». Chance versus Risque, c’est précisément dans ces mots que se trouve le paradoxe complémentaire du verre à moitié vide ou du verre à moitié plein.

Là où certains voient une contrainte, d’autres voient une opportunité, et même une opportunité de masse. Des-devenus- géants comme Google, Wikipedia, Facebook, l’iPhone, Uber, ou Airbnb ne s’y sont pas trompés : c’est bien dans le marché de masse que ces entreprises ont puisé leur croissance. Dans leur ouvrage « Blue Ocean Strategy » (Stratégie Océan Bleu, Ndt) paru en 2005, W. Chan Kim et Renée Mauborgne résument l’innovation de rupture ainsi : « Ces entreprises ont créé un nouveau business model, basé sur la création de valeur, à un prix jugé acceptable par les utilisateurs. Elles ne sont pas entrées en compétition avec les autres, elles ont créé un marché qui n’existait pas ».

Après ces croissances acquises auprès d’un marché de masse, verra-t-on dans les mois et années à venir une croissance durable et humaniste émerger ? La question reste posée. »

Le style romancé

Si le style romancé était une tenue vestimentaire, ce serait celle de ce hipster, poète contemporain et navigateur au long cours. Crédit : Ricki Hall.

Depuis quelques années maintenant, on voit apparaître des « articles » sous la forme de mini-romans, sortes de nouvelles, ancrées dans la réalité du sujet à définir. En d’autres termes : le fameux storytelling. Littéralement : « on raconte une histoire ». Les histoires, contées par un Papa ou une nounou au moment de s’endormir lorsque nous étions enfant, ont un pouvoir de persuasion et de mémoire bien supérieur aux autres textes traditionnels.

Pourquoi ? Parce qu’il y a une intrigue, qu’on veut en connaître la fin. Et l’utilisation de personnages, de « héros » à qui on s’identifie, joue également un rôle important. Le style romancé, s’il est bien fait, peut donc tout à fait être utilisé dans des domaines plus « terre à terre », plus professionnels.

Voici un exemple de style romancé, de notre cru, sur la thématique…(oui vous le savez déjà…) de l’innovation de rupture :

« Marcus n’en revenait pas, tout encore abasourdi qu’il l’était. Laura venait de lui souffler à demi-mots ce qu’il cherchait, en vain, depuis tant d’années. Et avec un sourire malicieux en plus, malice qui aurait tourné à un certain charme, s’ils ne s’étaient pas trouvés tous deux dans un cadre professionnel. Il ne l’avait pas remarqué tout de suite, mais Marcus entendait les battements de son coeur résonner de façon sourde et profonde, dans sa tête et dans sa poitrine. Laura avait fait mouche. Elle ne le savait que trop bien. Marcus reprit peu à peu ses esprits et lui demanda :
-Alors toi, tu n’y vas pas par quatre chemins ! s’exclama-t-il. Tu sais combien de soirées j’ai passé à essayer de résumer ce qu’est l’innovation de rupture ?
-Disons que c’est notre sens du pragmatisme, poursuivit Laura. Qui a dit que les femmes ne savait pas être efficaces ? dit-elle avec une diablerie certaine désormais.
- »Créer, c’est aller de 0 à 1. Innover, c’est aller de 1 à 1000″. Marcus répéta mot pour mot les paroles de Laura.
-Et je peux même ajouter que, d’un point de vue financier, c’est idem. Regarde les géants omniprésents dans notre vie, au quotidien. Google, Facebook, Apple, Airbnb, qui n’utilise pas au moins un de leurs services ? À moins d’habiter dans un endroit reculé, et encore, de la forêt amazonienne, tout le monde a un rapport avec ces marques, quand tu y penses.
-Mais oui, c’est exactement ça. Pour poursuivre sur ta métaphore de la forêt, ces géants comme tu dis, ont créé leur propre espace vierge, leur propre marché, leur propre business model. ll faudra que je te parle d’un livre aussi, que j’ai dévoré ! Tu verras, c’est une histoire d’océans rouges et d’océans bleus…
-Oui, de W. Chan Kim et Renée Mauborgne, c’est ça ? dit Laura en souriant.
-Alors toi ! Waouh ! Tu me si-dères ! Mais comment tu…
Laura savait qu’elle ne devait pas entrer en compétition avec Marcus sur ce sujet de l’innovation. Après tout, il n’était qu’un homme… Elle l’assomma agréablement en lui faisant part de ses craintes, ses espoirs : de voir un jour ces nouvelles technologies être au service de l’être humain et de la planète. Elle avait donc fait un pas de côté, pour créer sa propre parole, sa propre stratégie. Son propre péril aussi. Elle était tombée sous le charme de Marcus : ses bras puissants, musclés, sous une chemise blanche bien taillée, ses airs d’intellectuel-candide, ne la laissaient pas de marbre. Mais à cet instant précis, ce qu’elle ignorait encore, c’est que cette relation amoureuse naissante la conduirait à sa propre perte… »

Conclusion

Bien sûr, il existe d’autres styles rédactionnels. Si on file la métaphore vestimentaire masculine, il y a le bleu de travail, le smoking de soirée, la tenue sportive, etc. Libre à chacun d’inventer sa propre mode, son propre style, qu’il soit vestimentaire ou rédactionnel.

Saviez-vous que, grâce au web, les gens n’ont jamais autant lu ? Oui, oui, vous avez bien lu (!). Même quelqu’un qui n’ouvre jamais de livres ou de magazines lit bien plus qu’avant : SMS, posts Facebook, tweets, e-mails, etc. Donc, bonne nouvelle : les lecteurs n’ont jamais été aussi nombreux ! Par conséquence, la culture de l’écrit n’a jamais été aussi forte depuis que le web est apparu.

Demain, peut-être que l’oralité (intelligence articielle, Siri, etc.) reprendra le dessus, mais en attendant, autant en profiter et « parler » de son entreprise par écrit, que ce soit au travers d’un blog d’entreprise ou d’une page web de son site internet.

On parle de votre projet autour d’un café ou d’un thé ?

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Digitalisation des entreprises : ce que permet le web (et ce qu’il ne permet pas)

Digitalisation des entreprises : ce que permet le web (et ce qu’il ne permet pas)

Le web peut être l’objet de tous les fantasmes… ou de toutes les désillusions. Pour être certain(e) de ne pas être déçu(e), voici quelques bénéfices à tirer du web pour une entreprise en voie de digitalisation.

Commençons d’abord par chasser LA fausse croyance.

1. Ce que ne permet pas le web :

« Exploser » les chiffres de vente d’un business model traditionnel.

2. Maintenant, ce que permet le web pour la transformation digitale des entreprises :

Tous les services sont concernés…

Communication :

  • Donner une visibilité à l’entreprise
  • Renforcer une image de marque
  • Assurer une présence sur les réseaux sociaux
  • Communiquer des informations à vos clients et vos prospects
  • Gérer un espace et du contenu réservé aux membres

Marketing :

  • Favoriser une démarche d’innovation
  • Améliorer l’expérience utilisateur
  • Analyser les sources de création de valeur
  • Engager l’exploration d’un nouveau business model

Vente :

  • Vendre en ligne (produit, service, inscription, abonnement, téléchargement, etc.)
  • Faciliter une démarche de prospection
  • Ajouter une force de pré-vente à une équipe existante
  • Apporter des revenus complémentaires

Finance :

  • Rationaliser et simplifier les processus
  • Réaliser des économies d’échelle sur des frais traditionnels
  • Orienter le coût d’un collaborateur vers un métier à forte valeur ajoutée

Management / RH :

  • Entamer un processus de digitalisation de l’entreprise
  • Apporter une crédibilité RH vis-à-vis des nouvelles générations (Y, Z, Millenials, etc.)
  • Favoriser un management transversal
  • Impliquer les collaborateurs dans une démarche d’intrapreneuriat

Bien sûr, cette liste est non exhaustive, ce ne sont que quelques exemples… L’entreprise étant un organisme vivant, c’est bien l’humain (et non la technologie) qui fera réussir (ou pas) sa transformation numérique. Et vous, avez-vous déjà abordé une stratégie de digitalisation dans votre entreprise ? Quels sont les bénéfices que vous en tirez ? Quelles difficultés rencontrez-vous ? Qu’avez-vous appris de vos erreurs ?

3. Digitalisation des entreprises / Transformation digitale : définition(s) en 2 vidéos

Qu’est-ce que la transformation digitale ? Antoine Amiel, fondateur de LearnAssembly vous explique dans cette vidéo du MOOC Culture Digitale, pourquoi nous parlons de transformation digitale; pourquoi ce concept est aujourd’hui abondamment utilisé dans les grandes entreprises :

Depuis quelques années, ordinateurs, smartphones, tablettes digitales révolutionnent notre quotidien et transforment notre façon de consommer. Nous sommes inter-connectés en permanence, en tout lieu et pour tous les usages. Découvrez dans ce film comment, ce lien direct entre consommateurs et services, oblige les entreprises à réinventer leur modèle économique et toute la chaine interne de fonctionnement :

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