Prospection commerciale : quelle(s) stratégie(s) en 2017-2018, entre « real life » et « digital » ?

Prospection commerciale : quelle(s) stratégie(s) en 2017-2018, entre « real life » et « digital » ?

Pour de nombreuses entreprises, la prospection commerciale reste une étape obligatoire dans le développement d’une activité. Si vos clients viennent à vous sans que vous ayez besoin de fournir un effort de prospection, alors vous pouvez passer votre chemin ! 😉 Pour les autres, voici un état des lieux de la prospection commerciale à l’heure du digital et du web en 2017-2018. Alors, prospection Real Life ou prospection digitale ?

Porte-à-porte ou e-mailing ? Téléphone ou campagne Facebook ? Bouche-à-oreille ou site internet ? Depuis de nombreuses années déjà, les techniques de prospection traditionnelles sont régulièrement délaissées ou profit des outils numériques. Et parfois… c’est l’inverse. Alors qu’est-ce qui fonctionne le mieux ? Quelles techniques permettent de générer le meilleur taux de transformation ? Quel retour sur investissement espérer quand on confronte le REAL (dans la vraie vie) et le DIGITAL (sur nos écrans) ?

Infographie : prospection In Real life / prospection digitale

Prospection commerciale « In Real Life »

Les principaux canaux de communication et de prospection « dans la vraie vie » sont :

  • les rendez-vous / entretiens, en face-à-face
  • le porte à porte, à pied, en voiture, en scooter, etc.
  • le phoning
  • le mailing papier
  • le bouche-à-oreille
  • la publicité traditionnelle (dans les magazines, etc.)
  • les soirées réseau (conférences, diners, clubs d’entreprises, etc.)
  • les déjeuners avec un client, un prospect, un partenaire
  • les rencontres sportives dédiées (partie de golf, circuit automobile, etc)
  • la publication de livres spécialisés, la publication d’articles dans des revues
  • les conférences thématiques

Prospection commerciale « Digital »

Du côté du numérique, on relève les canaux suivants (liste non exhaustive) :

  • le site internet de l’entreprise
  • l’e-mailing
  • les réseaux sociaux (Facebook, Linkedin, Twitter, etc.)
  • le blog de l’entreprise pour partager des actualités fraîches
  • la publication de livres blancs sur des thématiques précises
  • la création / réalisation de vidéos dédiées
  • la publicité digitale (display, liens, programmatique, etc.)
  • les campagnes de pub classiques en TV ou en radio

Et vous ?

Quels sont vos canaux de prospection favoris ? Misez-vous sur l’une de ces deux propositions, sur les deux ? Avez-vous pu mesurer un taux de transformation particulièrement efficace ?

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Web : 8 bonnes raisons de créer (ou refaire) son site internet

Web : 8 bonnes raisons de créer (ou refaire) son site internet

En quoi un site internet de 2007 est différent d’un de 2017, et quelles sont les tendances (2027) à venir ? Quelle est désormais la place du web dans une stratégie marketing globale ? Vaut-il mieux améliorer par couches successives son site internet, ou le re-créer de A à Z ? Quels bénéfices peut-on offrir aujourd’hui à des internautes pour un échange gagnant-gagnant ?

 

Nous allons tenter d’apporter notre pierre à l’édifice en donnant quelques pistes de réflexion. Selon nous, voici 8 raisons de créer (ou de refaire) son site web.

 

Internet : de 1997 à 2017…

 

Le web grand public a 20 ans. Nous sommes en 1997, on parle de « netscape », « altavista », « yahoo ». Google n’existe pas encore (1998), Facebook encore moins (2004), les smartphones non plus (2007 pour le premier iPhone). La connexion internet avec un modem 56K, au bruit caractéristique, empêche de téléphoner en même temps (!). C’était les débuts du web.

 

10 ans plus tard, en 2007, les géants du web sont là : Google, Amazon, Facebook, Apple (les GAFA). En France, les grandes entreprises et les PME possèdent leur propre site web. Site vitrine, il permet d’afficher à l’internaute un certain nombre d’informations : pages web statiques, informations de contact, etc. Chez les particuliers, à la maison, on voit apparaître de plus en plus de « blogs » et de réseaux sociaux. On verra que cette influence « home » ne sera pas neutre…

 

Aujourd’hui, 2017, le marché est arrivé à maturité. Aux GAFA se sont ajoutées les NATU (Netflix, Airbnb, Tesla, Uber). Les entreprises communiquent directement sur les réseaux sociaux, elles vendent en ligne, ajoutant un canal de distribution à leur stratégie commerciale, elles gèrent des publications cross-media, elles font attention à leur e-réputation, elles embauchent des Community Manager, des développeurs IT, des responsables de stratégie digitale, etc. Qui l’aurait cru il y a seulement 20 ans ?

 

Le web va vite, très vite. Mais il semble désormais que les internautes sont encore plus rapides dans leurs besoins exprimés. Le web a été créé pour la « masse », il est devenu un « outil de masse », et c’est désormais bien cette « masse » qui entend en prendre le pouvoir à terme, sur un modèle collaboratif et horizontal.

La page web de Yahoo, à l’époque…

Refaire son site web / raison n°1 : pour créer une stratégie numérique globale

 

Les grands groupes et les grandes entreprises savent parfaitement ce qu’est une stratégie digitale, nous ne nous attarderons donc pas sur cette cible particulière. Pour une TPE ou une PME de taille modeste, élaborer une stratégie numérique n’est pas si compliqué que cela en a l’air. Bien sûr, chaque entreprise définira son propre cahier des charges, mais la stratégie ci-dessous nous paraît remplir la fonction dans 80% des cas :

 

UN SITE WEB + UN BLOG + DES CONTENUS WEB + DES RÉSEAUX SOCIAUX = UN BON DÉPART POUR UNE STRATÉGIE DIGITALE.

 

Selon le type d’entreprise et la volonté (ou non) de vendre en ligne, on pourra y adjoindre un module (voire un site) de e-commerce. Des campagnes de publicité payantes (Google AdWords, Facebook Business, etc.) ne seront pas inutiles non plus. Dans de rares cas, une application mobile dédiée (AppStore, Google PlayStore, etc.) sera également nécessaire.

 

 

Raison n°2 : pour améliorer votre image de marque auprès de vos clients (et prospects)

 

Vous le savez, le premier réflexe d’un prospect qui a entendu parler de vous, mais qui ne vous connait pas encore, c’est de vous « googliser« . En d’autres termes : il tape dans son moteur de recherche favori votre nom, ou le nom de votre entreprise. Et là… gare aux surprises ! C’est à ce moment précis qu’on parle de votre e-réputation : ce que le web dit de vous.

 

En tout logique, c’est le nom de votre entreprise qui devrait apparaître en premier dans les pages de résultats (SERP). Peuvent venir ensuite d’autres sites, comme les réseaux sociaux, un compte Google My Business éventuellement, avec l’avis laissé d’internautes qui vous notent avec des étoiles allant de 1 (mauvais…) à 5 (excellent).

 

Vous le remarquerez, dans ces fameuses pages de résultats apparaissent souvent des documents .pdf (ceux-ci sont très bien référencés par les moteurs de recherche), un blog WordPress (idem, c’est l’une des technologies les plus SEO friendly qui soit), etc.

 

Un petit tour dans l’onglet « images » vous donnera également un aperçu des visuels qui sont référencés lorsqu’on tape votre nom ou celui de votre entreprise dans Google.

 

Vous l’aurez compris : les moteurs de recherche sont votre miroir… miroir accessible à tous. C’est d’ailleurs bien le but recherché ! La porte d’entrée de ce miroir, c’est donc votre site web. De par son design, son accessibilité, son ergonomie, son contenu, c’est directement votre image de marque qui sera appréhendée, en positif… comme en négatif…

 

Nous faisons tous des efforts pour bien « paraître » (tenue vestimentaire, langage, mails, véhicule, etc.). Votre site web est donc bien un outil supplémentaire sur lequel on portera une attention particulière.

 

Ah oui, une petite astuce : quand vous tapez votre nom ou celui de votre entreprise dans un moteur de recherche, pensez bien à vous mettre en navigation privée et à vider le cache de votre navigateur avant. Pourquoi ? Sinon les résultats sont biaisés par votre historique de recherches.

 

Raison n°3 pour créer ou refaire son site internet : faire table rase et repartir d’une page blanche

 

Il est parfois de bon ton de tout reposer à plat. Les années passent, les couches successives s’accumulent, ce qui semblait normal avant peut devenir une aberration aujourd’hui. Faire table rase permet de repenser des processus, une stratégie, et pourquoi pas une vision d’avenir.

 

Créer ou refaire son site web est un excellent atelier de brainstorming. Cela nous oblige à poser les bonnes questions : qui sommes-nous ? Qui sont nos clients ? Que leur proposons-nous ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui peut être amélioré / supprimé / accentué / créé ? Quelles simplifications pouvons-nous opérer ? Serait-ce le moment d’offrir à nos clients une innovation de rupture ? Quelles incidences la refonte d’un site internet peut avoir sur le management des équipes ?

 

De par l’évolution des technologies, mais aussi des internautes, la durée de vie d’un site web aujourd’hui dépassera rarement les 5 années. Repartir d’une page blanche tous les 5 ans permet de rester en veille, à l’affût de la « rumeur du web » et de ses évolutions. Évidemment, cela n’empêche pas des améliorations successives chaque année !

 

 

Raison n°4 : pour que votre site s’adapte automatiquement à tous les supports (PC, Mac, smartphones, tablettes)

 

 

Autrement dit : RESPONSIVE DESIGN ! Ce n’est plus à l’internaute de s’adapter à nous, mais bien nous qui devons nous adapter à l’internaute. Toute une philosophie…

 

Nous sommes connectés, c’est un fait. Nous commençons à checker nos mails sur ordinateur, puis nous devons partir et poursuivons sur une tablette. Un article publié sur Facebook et lu sur notre smartphone, il nous plait, hop, on l’enregistre pour le relire plus tard, à tête reposée, sur notre PC ou notre Mac. Tels sont les usages du web : s’adapter. Constamment.

 

En parlant d’adaptation, quoi de plus rageant que de naviguer sur un site web statique depuis son smartphone, et être obligé(e) de zoomer pour en lire le contenu, puis dézoomer, scroller, re-zoomer, etc.

 

Un site web aujourd’hui, et depuis 10 ans environ, se doit d’être adaptable, d’être responsive design, pour offrir à l’utilisateur la meilleure expérience web possible.

 

Raison n°5 d’améliorer son site internet : pour intégrer un blog d’entreprise

qui amène de l’actualité fraiche

 

Autrefois réservé aux « particuliers » qui souhaitaient partager avec une communauté sur un sujet précis, aujourd’hui le blog est un outil plébiscité par les entreprises. Pourquoi ? Parce qu’il permet d’établir une relation décalée avec ses clients et ses prospects : une relation de conseil. Par le biais de thématiques propres à votre métier, nous allons pouvoir rédiger des articles web, agrémentés de photos, d’infographies, et pourquoi pas de vidéos.

 

Par exemple, un cabinet spécialisé en immobilier d’entreprise va pouvoir rédiger des articles-conseil : « Faut-il louer ou acheter son local professionnel ? », ou « Nos 6 conseils pour améliorer le bien-être au travail », etc.

 

Autre exemple, un plombier pourra partager diverses astuces sous un format vidéo : « Comment réparer une fuite de lavabo ? », « Comment ajouter de la pression en eau dans une chaudière gaz ? », etc.

 

Bien sûr, ces articles seront partagés sur les réseaux sociaux de l’entreprises (Facebook, Twitter, Google+, Linkedin, Instagram, etc.) afin de ramener l’internaute vers le blog de l’entreprise. Et, cerise sur le gâteau, les moteurs de recherche comme Google ou Bing sont très friands de ces articles-conseil, leur référencement s’en trouve donc amélioré… pour peu qu’on utilise la bonne technologie de blog, ainsi que quelques notions élémentaires en rédaction web.

 

Raison n°6 : pour développer un business grâce au e-commerce

 

Comme nous le disions plus haut, refaire son site web permet de se reposer certaines questions, et notamment des questions liées à la stratégie commerciale de l’entreprise. Un site web bien fait facilite le travail en avant-vente, mais il peut aussi servir à vendre en ligne !

 

Disons-le clairement : vendre en ligne du conseil ou des services n’est pas encore entré dans les moeurs. Tout comme acheter un objet représentant une somme conséquente (voiture, appartement, etc.) ne se fait pas encore en ajoutant une « voiture » dans un « panier » et en la payant en ligne avec sa carte bancaire…

 

Par contre, pour tout le reste, et notamment des produits allant de 1€ à 2500€, le marché du e-commerce est désormais mature. À partir du moment où on achète sur un site de confiance, rien n’empêche de dépenser des sommes importantes, pour un voyage par exemple.

 

Lorsque décision est prise de proposer à ses clients un site marchand, se posent de nouvelles questions : qui réalise le site e-commerce ? Est-ce un site 100% dédié ? Est-ce un module supplémentaire au site traditionnel ? Est-ce que je le fais en interne ? Est-ce que je fais sous-traiter à une agence web spécialisée en e-commerce ? Et qui va me faire les mises à jours ? La gestion des stocks ? La rédaction des fiches-produits ? Les photos ? Etc.

 

D’un point de vue technologique, deux gros prestataires open-source se disputent le haut du marché : WooCommerce (WordPress), et Prestashop. Notre préférence, à ce jour, va vers WooCommerce (c’est le module installé sur ce présent site, sur une version ultra-simplifiée), d’autres préféreront Prestashop. Nous vous laisserons fouiller sur le web pour trouver des comparatifs, tests, avis, etc.

 

 

Raison n°7 de créer son site internet : pour être plus visible dans les moteurs de recherche (#SEO #Optimisation #RéférencementNaturel !)

 

Avec une part de marché de 94.1%, Google reste le leader incontesté des moteurs de recherche en France. Cette situation hégémonique n’est pas sans poser quelques problèmes d’ailleurs à la Commission Européenne… Bref, être visible dans les moteurs de recherche, c’est donc être visible dans Google.

 

Petite question-piège : quel site web apparaît quasi-systématiquement dans la 1ère page de résultats Google (quand ce n’est pas en 1ère position…) ? Réponse : Wikipedia. Pourquoi ? Les réponses sont nombreuses : qualité des contenus, fréquence des mises à jour, liens internes à l’infini, articles complets à vocation encyclopédique, licence Creative Commons, ancienneté du site, etc.

 

ll suffit donc d’écrire des articles comme dans Wikipedia alors ? Oui… et non. Oui, parce que généralement la qualité des contenus est là, mais quantité d’autres facteurs jouent en faveur de Wikipedia, dont les liens internes et l’ancienneté du site, site qui a acquis au fur et à mesure des années (Wikipedia est né en 2001) ses lettres de noblesse auprès de Google.

 

Maintenant que nous avons fait un léger détour par Wikipedia, entrons dans le vif du sujet : la SEO (Search Engine Optimization, traduit par Optimisation pour les Moteurs de Recherche). Comme nous le dit l’encyclopédie :

 

« L’optimisation d’un site web passe par de multiples leviers internes : accessibilité des contenus, codage sémantique, mise en place d’une arborescence optimisée, maillage interne des pages, ajout de contenus frais. Mais les facteurs externes vont l’impacter fortement pour asseoir son autorité aux yeux des moteurs de recherche. Le nombre et la qualité des liens entrants, les signaux apportés par les réseaux sociaux sont autant de facteurs d’influence positifs. »

 

Certaines technologies de sites web sont naturellement optimisées pour la SEO et le référencement naturel, d’autres moins. L’accessibilité sur smartphones et tablettes jouent également un rôle important. Quantité d’autres leviers techniques sont à prendre en compte pour optimiser son référencement naturel, mais ce qui fait VRAIMENT la différence, c’est la qualité et la viralité du contenu proposé aux internautes. Dans ses algorithmes, Google prend réellement en compte cette viralité, permise notamment grâce aux réseaux sociaux.

Le Saint-Graal : apparaître en 1ère position dans Google. 😉

Enfin, raison n°8 : pour avoir la main sur les mises à jour…

 

Aujourd’hui, une agence web doit vous laisser la main (à votre demande bien sûr) sur les mises à jour de votre site internet, de votre blog, ou de votre site marchand. Réactivité, expertise-métier, liberté, « anti-monopole », voici quelques raisons de choisir une agence web ou un prestataire web qui ne vous verrouille pas.

 

 

1997, 2007, 2017, 2027 ?

 

Que sera le web en 2027, dans 10 ans ? Bien malin celui qui pourrait y répondre… Après un rapide brainstorming (de 2 minutes) dans le bureau, voici quelques pistes : 

  • « ce sera comme dans le film Minority report ! »
  • « le web n’existera plus comme on le connait »
  • « il n’y aura plus de terminaux, ou alors ils seront différents »
  • « les interfaces seront complètement dématérialisées »
  • « on aura des puces intégrées à nos cerveaux, dans une logique transhumaniste »
  • « le web sera ultra-méga rapide, plus aucun délai d’attente »
  • « ce sera devenu super simple de créer son site web »
  • « il y aura + de réseaux sociaux et – de sites internet »
  • « l’impact écologique du web sera tellement devenu énorme qu’on va tous mourir »
  • « au lieu d’écrire, on utilisera la voix, pour tout »

Trêve de plaisanterie, (quoique…), si on regarde les 3 grosses avancées majeures du web entre 2007 et 2017, ce sont :

  • l’affichage sur tous les types de supports (smartphones, tablettes, etc.)
  • les réseaux sociaux
  • le e-commerce

Que sera le web en 2027 ? Nous vous laissons imaginer les possibilités et nous en faire part dans le champ « commentaires » ci-dessous !

 

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