Qu’ont en commun les 3 vidéos présentées ci-dessous selon vous ?

1ère vidéo, l’apnéiste Guillaume Néry, filmé en apnée par Julie Gautier au Dean’s Blue Hole (Bahamas) et à Nice, sur une musique de Archive :

2ème vidéo, un court-métrage apparu sur les réseaux sociaux en juillet 2017, sur la nécessité d’ouvrir son coeur à l’autre :

3ème vidéo, quand Apple, à ses débuts, fait appel au réalisateur Ridley Scott, pour lancer un ordinateur sur le marché :

Alors, vous avez trouvé ? 🙂

Cela tient en 3 ingrédients… et en plus, vous les connaissez déjà…

Ok, voici les 3 ingrédients pour créer une vidéo virale :

1. la construction du scénario, le suspense occasionné
2. le ressenti d’émotions particulières
3. l’appel à réfléchir, à se poser des questions

La construction du scénario et le suspense occasionné

Tout écrivain, tout réalisateur, tout auteur de scripts le sait : pour qu’un contenu (roman, film, pièce de théâtre, etc.) fonctionne bien, son scénario doit être BÉ-TON. Le fameux storytelling (écrire pour vendre) n’a rien inventé : on trouve les scénarios les plus aboutis dans les histoires qu’on nous raconte étant enfants depuis la nuit des temps, dans les pièces de théâtre de Shakespeare depuis le XVIème siècle, dans tout bon roman ou film,  dans toute bonne série comme House of Cards, Game of Thrones, Homeland, Breaking Bad, etc.

Selon nous, un bon scénario de vidéo doit contenir (au moins) ces éléments :

  • une problématique de départ et qui sera résolue à la fin
  • du rythme, des rebondissements
  • un personnage touchant, à qui on s’identifie

Oui, mais comment ça se construit un scénario ? Cela demande deux phases :

  • phase 1 : étape d’ouverture, on libère la créativité, toutes les idées sont bonnes à prendre, même les plus farfelues
  • phase 2 : étape de fermeture, on fait des choix, on valide, on pèse les pour et les contre

Bien sûr, on ne peut qu’encourager à utiliser des outils visuels pour améliorer sa créativité : une timeline dessinée sur de grandes feuilles de papier, des post-it, le dessin, etc.

Et concrètement ? Le plus simple est de se poser quelques questions et essayer d’y répondre :

  • Qui est mon client idéal ?
  • Quelles problématiques rencontrent mes clients / prospects / internautes ?
  • En quoi puis-je les aider ?
  • La solution est-elle simple à mettre en oeuvre ?
  • Comment présenter de manière originale la solution à la problématique exprimée ?
  • Maintenant, d’un point de vue visuel, comment je « vois » le scénario ? Est-ce un dessin que j’anime ? Une vidéo de « vrais » gens ? La mise en avant d’un produit ?

Certes, elles ne sont pas très récentes, mais ces vidéos Apple ont conservé tout leur saveur :

Le ressenti d’émotions particulières

Avez-vous vu le film d’animation Vice-versa ? Dans ce très bon dessin animé, il est question de 5 émotions personnifiées :

  • la joie, l’optimisme, le bonheur
  • la peur, l’insécurité
  • la colère, les injustices
  • le dégoût
  • la tristesse, la compassion

On le sait : un contenu, quel qu’il soit, qui n’a pas d’impact émotionnel sur nous n’encourage pas à être partagé. Sur quel registre émotionnel pouvez-vous jouer pour donner de la profondeur à votre scénario et à votre vidéo ? Cela peut passer par le sujet traité, mais aussi par l’attitude générale qui se dégage de la vidéo…

L’appel à réfléchir, à se poser des questions

Après avoir visionné un certain type de films ou lu un certain type de livres, parfois, on se sent pousser des ailes, on regorge d’énergie, avec l’idée obsédante de bonnes résolutions à mettre en oeuvre, tout de suite.

En plus d’une émotion particulière qui a su nous prendre physiologiquement, certaines vidéos appellent naturellement une réflexion, une discussion, un débat, voire un plan d’action. Si vous avez vu le film « Demain« , vous savez de quoi on parle…

En quoi votre vidéo parle d’un sujet qui est plus grand que vous, que votre produit ? Quelle portée universelle peut-elle avoir ?

Et d’un point de vue technique : quel matériel vidéo utiliser ?

Pour commencer la vidéo, dans un premier temps, pas besoin d’investir des sommes folles dans des caméras à 20000€ et des micros à 1000€ pièce. Aujourd’hui, beaucoup de « petits » matériels permettent de créer des vidéos de qualité semi-professionnelle :

  • un appareil photo compact
  • un smartphone
  • une caméra de type GoPro
  • un micro-cravate
  • un petit trépieds
  • le logiciel iMovie sous Mac
  • etc.

Et comme souvent, votre créativité pourra venir pallier un manque technique ! Et vous, qu’utilisez-vous comme techniques particulières pour créer vos vidéos ?

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